- Newsletters
Face aux enjeux auxquels notre industrie est confrontée – pénuries de matières, volonté de réduire son empreinte carbone – nous ne manquons pas de solutions. Du troc au réemploi, l’économie circulaire est vieille comme le monde.
By L'Atelier des Matières
2025, que nous souhaiter ? De la lucidité d’abord, l’acceptation de nos limites et de celle de nos belles ressources. De la volonté, ensuite, de les préserver et de faire montre de détermination dans nos actions pour ce faire. De la raison , aussi, de celle d’être de notre entreprise, de celle qui nous invite à prendre en compte le Vivant comme tout autre actif dans notre modèle économique. Nous avons refermé 2024 en rêvant le réel. En 2025, nous poursuivons nos actions pour une approche plus raisonnée de l’emploi des matières que notre Atelier préfère réemployer. Nous usons de codes narratifs portés par de magnifiques marques, par des artistes, qui accompagnent la transformation de notre société par le beau. Ensemble, nous devons “ multiplier les occasions pour que du régénératif émerge, et deviennent des phares dans la nuit”. En 2025, régénérer le Vivant et nos idées.
La data qui ne tourne pas rond
L’année 2023, selon le rapport annuel The Business of Fashion McKinsey, les invendus représentaient entre 2,5 et 5 milliards d’unités de stocks, pour un volume d’affaires estimé entre 70 et 140 milliards de dollars , et ce malgré une augmentation de 5 points de pourcentage de réduction lors des promotions annuelles.
Ces promotions, qui deviennent permanentes, font du tort aux collections et n’attirent pas davantage les consommateurs. L’industrie peine à adresser la question des volumes et à faire des modèles circulaires de vrais nouveaux modèles. Montrons-lui la voie de la revalorisation, pour la santé et la pérennité de son économie même.
La solution circulaire de cette édition: place aux merveilles !
Avec Olivier Lapidus
Découvrez notre excellence en action
L’Atelier des Matières a exposé au salon les Places d’Or, design et Luxury hôtel. La collection « Lounge bar » est née en collaboration avec CAA by Olivier Lapidus, designer de renom, et l’atelier Dacryl.
Prestigieux agenceur de luxe, CAA a travaillé avec Olivier Lapidus pour développer “Lounge bar”, une ligne de mobilier exclusive qui allie confort et élégance. Nos matières endormies utilisées dans le cadre de ce projet ont ainsi été valorisées par la main d’artisans français de renom. Les objets ont été pensés pour des espaces prestigieux de l’hôtellerie et de la restauration. Une rencontre singulière entre innovation, design et développement durable pour créer une collection de mobilier d’exception, entièrement réalisée dans l’hexagone.
À propos du mobilier co-créé avec L’Atelier des Matières et DACRYL par CAA, pour Les Places d’Or
Chaque détail de ce lounge-bar traduit une volonté de sublimer la lumière, créant des rythmes et des interstices, notamment dans le fauteuil Dun, dont les pieds en métal s’inspirent de l’ergonomie allégée des arcs et des vélos de compétition. Comme dans La Jalousie d’Alain Robbe-Grillet, l’ombre portée de la lumière se déplace au fil de l’éclairage entre les coussins, créant un jeu d’ajourés et de transparences, un écho à la haute couture et aux ateliers dont je retrouve ici certains éléments.
On vous révèle les merveilles réalisées par Loann Djian et Clara Daguin
Une démarche créative et circulaire qui repousse les limites du design tout en respectant la circularité
C’est ainsi que nous pourrions définir notre collaboration dans le cadre du Hackathon Mode Chanel 2024 mettant en avant la circularité. Clara Daguin et Loann Djian, deux designers aux approches innovantes, ont sublimé les matières dormantes pour créer des trophées uniques et responsables, témoins d’une parfaite alliance entre innovation, artisanat et durabilité.
Pour la deuxième année consécutive, Clara Daguin, créatrice visionnaire, a réinventé les trophées du Grand Prix en utilisant des cuirs endormis. Dans cette démarche, elle a réinterprété le motif iconique de notre client grâce à des jeux de lumière, révélant une esthétique unique où artisanat et technologie se répondent.
Designer cuir Loann Djian a conçu les trophées Coup de Cœur. Chaque trophée, composé de chaînes issues d’invendus de maroquinerie et de camélias façonnés à partir de cuirs endormis, reflète un savoir-faire méticuleux et une vision audacieuse du design circulaire.
La solution sourcing à retrouver au catalogue, TUM
De toutes les matières, c’est la ouatine que je préfère
Tum est notre ouatine issue de la valorisation de gisements textiles multicomposition. Elle redonne vie aux matières oubliées pour devenir votre alliée en matelassage et rembourrage
- Recyclée et recyclable
- Prête à toutes les missions (ou presque)
- Elle incarne tout ce qu’on veut pour demain
Découvrez notre ouatine Tum et laissez-vous emballer… au sens propre comme au figuré !
Elargir le cercle: celles & ceux qui nous inspirent
Rencontre avec Olivier Lapidus, grand couturier français, designer et inventeur
Pouvez-vous nous parler de la genèse de votre collaboration avec CAA et L’Atelier des Matières ?
« Bien souvent les rencontres sont essentielles dans mon domaine, celui du design et des savoir-faire avec une pointe d’innovation lorsque c’est possible. Lorsque j’ai rencontré la “dream-team” de L’Atelier des Matières, le courant est passé instantanément du fait de notre ADN professionnel commun et des valeurs que nous partageons : la mise en avant des savoir-faire à travers l’innovation, en l’occurrence le mariage entre recyclage et textile de mode vers le mobilier et la décoration ».
Les favoris de notre veille media sur le sujet de la circularité
Ep 170 : Que faut-il à l’économie circulaire pour passer à l’échelle ?
Comment passer des projets pilotes et aller au-delà de la bulle médiatique autour de l’ESG pour déployer à grande échelle l’économie circulaire, et comment les entreprises peuvent-elles prendre les devants dans ce domaine ? Dans cet épisode, (…) l’animateur Seb est rejoint par Lindsay Hooper, directrice générale du Cambridge Institute for Sustainability Leadership (CISL), et Joe Murphy, responsable exécutif du réseau d’entreprises de la Fondation Ellen MacArthur.
